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En 2020, le coronavirus avait restreint les déplacements, mais il était encore possible de voyager en outre-mer. Mais avec l’arrivée des variantes du virus qui sont plus infectieuses, de nouvelles mesures plus strictes ont été instaurées. Vous devez les connaître avant d’envisager un voyage vers les territoires ultra-marins.
Les voyages en Outre-mer sont-ils possibles ?
La fin du premier mois de l’année a vu naître plusieurs restrictions concernant l’accès aux territoires français d’Outre-mer. D’abord, vous devez avoir un motif d’importance capitale qui justifie votre voyage vers ces destinations. Il peut s’agir d’un motif personnel, d’une urgence familiale, de santé ou professionnelle.
Il ne suffira pas de disposer de ce motif, vous devrez remplir un document pour en attester. Il est donc évident que vous ne pourrez pas vous y rendre pour faire du tourisme.
Quelles conditions sanitaires remplir pour accéder aux territoires d’Outre-mer ?
Pour entrer dans les régions françaises d’Outre-mer, les voyageurs devront présenter un résultat de test PCR négatif à l’aéroport, effectué 72 heures avant le voyage. Vu la virulence des nouvelles variantes du coronavirus, les voyageurs devront subir une période d’isolement d’une semaine entière soit 7 jours. Après cet isolement, un nouveau test PCR devra être subi par le voyageur et s’il est négatif, il sera autorisé à entrer en territoires d’Outre-mer.
Les régions dans lesquelles ces mesures sont valables sont la Guyane, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, la Réunion, Mayotte et Pierre-et-Miquelon. Les restrictions de ces régions sont plus souples que celles de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie. Ces dernières appliquent de leur côté un isolement de 14 jours dans un lieu prévu par l’administration.
Les voyageurs doivent-ils se préparer à un couvre-feu ?
La situation dépend des mesures prises par chaque région, car elles ne sont pas tenues de se conformer aux dispositions prises par la métropole. Les heures du couvre-feu peuvent donc varier d’un territoire à un autre. La Guadeloupe par exemple impose un couvre-feu de 22 heures à 6 heures du matin tandis qu’en Martinique, il n’y en a pas.