Rénovation du temple « Le Corbusier »

Situé sur la Haute-Saône à Ronchamp, le temple « Le Corbusier » va être rénové. Bien que ce dernier date de 1955, il n’est pas encore tard pour qu’elle retrouve toute sa splendeur. Découvrez à travers cet article les nouvelles initiatives.

Les nouvelles initiatives

Le temple est utilisé depuis 2016 par l’Unesco. Il faudra atteindre plus de 6à ans avant de prendre l’initiative de rénover cet édifice. A cet effet, le temple va être  restauré jusqu’en 2024, a déclaré l’association propriétaire. Les travaux de rénovation vont à priori consister à recouvrir les fissures qui dégradent l’édifice bâti en béton et en pierre en 1955, a expliqué le leader de l’Association Œuvre Notre-Dame-du-Haut (AONDH) Jean-Jacques Virot, proprio du site.

90% du montant des travaux revient aux pouvoirs publics

Les travaux porteront également sur l’étanchéité, le parement et les vitraux afin de faire apparaitre la couleur d’origine, blancheur mate, a ajouté Jean-Jacques Virot. Les activités s’effectueront en cinq étapes durant trois ans, et la plus urgente s’achèvera à partir d’octobre prochain, va-t-il complété, au cours d’un bilan de presse.

Ils indiquent une somme de 2,3 millions d’euros, soit 90% du montant réglé par les autorités locales à l’instar du gouvernement, département de la Haute-Saône, la Région Bourgogne-Franche-Comté, et 10% par le groupe local, AONDH, d’après l’annonce d’AONDH.

 

Pas un édifice en péril mais malade

Pour assumer sa participation, un appel a été lancé au mécénat de sociétés et aux donations d’indépendants en fonction d’une vision de quête de 75.000 euros en 2021, ont annoncé ses responsables. Depuis 1967, il est classé édifice historique et est connu comme domaine de l’Unesco depuis 2016. D’origine suisse, il est l’un des accomplissements importants de l’architecte de France (1887-1965).

Ce n’est pas un édifice en péril, mais c’est un édifice malade, a déclaré l’architecte  chargé de restauration de la chapelle, Richard Duplat. Les activités de rénovation permettront de boucher le robinet de ce qui l'assaille afin de faire résister la chapelle, va-t-il mentionné à nouveau pendant le rapport de presse. Avant la pandémie du coronavirus, le trafic autour du monument chaque année s’estime à 70.000 visiteurs.